Acte 2 de la conférence de rentrée à ESAM: Les étudiants édifiés sur les changements anti-constitutionnels de gouvernement en Afrique noire

Après les experts comptables la semaine dernière, ce sont les juristes qui étaient à l’honneur mercredi 10 novembre 2021 à l’Ecole Supérieure d’Audit et de Management, (ESAM).

Les premiers responsables de cette école ont organisé une conférence à l’endroit des étudiants en droit de ladite école dans le cadre de la rentrée académique 2021-2022.

« Les changements anti-constitutionnels de gouvernement en Afrique noire », c’est sur ce thème que AHADJI-NONOU Koffi, professeur agrégé de droit public et de science politique a animé son exposé. Dans un premier temps, il a essayé d’expliquer ce que l’Union Africaine et la CEDEAO entendent par changement anti-constitutionnels de gouvernement qui sont des pratiques qui affaiblissent les institutions. Ensuite le professeur a essayé d’analyser les remèdes telles qu’elles sont proposées par les organisations inter-africaines.

« Depuis 1960, l’Afrique n’a pas suffisamment travaillé dans le sens de l’enracinement de la culture démocratique. Les élèves présents à cette rencontre doivent en tirer quelques choses parce qu’il y a des choses qui ont été dites sur le plan constitutionnel. Nous leur avons montré qu’une constitution doit-être respectée, ne doit pas être modifiée n’importe comment. Ils doivent comprendre que lorsque l’on se donne des règles, il faut les respecter. Il faut les respecter pour que l’action du développement puisse se dérouler dans un cadre stabilisé », a martelé prof Koffi AHADJI-NONOU.

Cette rencontre est utile pour les étudiants de l’ESAM selon le directeur général, Roger MIFETOU car elle rentre dans les objectifs et vision de l’école « Il y a pas seulement que d’apprendre et de bûcher les cours. Il faut aller au delà. Nous avons appris des cours voilà des cas pratiques qui existe et d’autres viennent donner leur réflexion. On a plusieurs nationalité ici à l’école quant on parle d’Afrique noire ça nous intéresse, savoir comment les choses se passent. Ce sont des éléments additifs pour nos élèves qui vont élargir leurs connaissances surtout leurs compétences », a-t-il poursuivi.