Le rond-point d’Adakpamé, situé à l’entrée du Port autonome de Lomé, s’apprête à bénéficier d’un réaménagement technique attendu de longue date. Ce carrefour, connu pour sa dangerosité, est à l’origine de nombreux accidents, notamment des renversements de camions.

Alerté sur la situation, le chef quartier d’Adakpamé-Kpota-Colas, Togbui Adjikou Lanklivi 1er, a interpellé les autorités compétentes. Une réaction rapide du ministère des Travaux publics a permis l’envoi d’une équipe technique sur place, vendredi 7 février 2025, afin d’évaluer l’état des infrastructures.

« Nous avons signalé cette urgence au ministre il y a seulement trois jours, et sa réponse a été immédiate. Aujourd’hui, des experts sont déjà sur le terrain pour étudier les dysfonctionnements et envisager des solutions adaptées. Nous saluons cette réactivité, qui témoigne d’une réelle volonté d’améliorer la sécurité routière », a déclaré Togbui Lanklivi.

Le diagnostic effectué révèle des anomalies préoccupantes. Le revêtement irrégulier du bitume, couplé à des défauts structurels, rend la circulation difficile et dangereuse. Les accidents se multiplient, avec un nombre croissant de poids lourds impliqués.

« Ce carrefour a fait trop de victimes. Récemment encore, un camion transportant des pâtes alimentaires s’est renversé ici, causant deux décès. C’est dramatique et cela inquiète toute la population. Nous devons agir vite », a confié Mme Akakpo Félicité, une habitante du quartier.

Les experts dépêchés sur place ont recueilli plusieurs données techniques qui serviront à déterminer les meilleures options de réhabilitation. Des mesures correctives seront annoncées dans les prochains jours pour garantir une circulation plus sûre.

En marge de cette mission technique, Togbui Lanklivi 1er et les membres du Comité de développement d’Adakpamé-Kpota-Colas ont entrepris une campagne de sensibilisation auprès des usagers de la route. L’objectif est de promouvoir une conduite plus responsable et de rappeler l’importance du respect du code de la route pour limiter les risques d’accidents.

« La jeunesse de Bè se mobilise aujourd’hui pour construire et améliorer son environnement. Nous voulons montrer un autre visage, loin des stéréotypes du passé. Merci aux autorités qui soutiennent cette dynamique », a conclu le chef quartier.