Présidentielle du 22 février 2020/Jean Pierre FABRE: «… nous sommes surpris par la décision de la cour de justice de la CEDEAO »
avril 14, 2022 :
En conférence de presse mercredi 13 Avril 2022 à son siège à Lomé, le président national du parti orange, Jean Pierre FABRE a rendu public la décision d’une de ses requêtes déposées à la cour de la justice de la…Load more
En conférence de presse mercredi 13 Avril 2022 à son siège à Lomé, le président national du parti orange, Jean Pierre FABRE a rendu public la décision d’une de ses requêtes déposées à la cour de la justice de la CEDEAO.
Il s’agit de la requête déposée le 3 février 2020 relative à la présidentielle du 22 février de la même année. Cette requête visait à obtenir la reprise de la procédure de composition et d’installation de la cour constitutionnelle, ainsi que le vote de la loi organique N° 2019/023 du 23 décembre 2019 sur la cour constitutionnelle en respectant les instruments internationaux des droits de l’homme.
Malheureusement, elle a été rejetée par la cour de justice de la CEDEAO le 22 mars dernier à Accra pour motif que le leader de l’ANC n’a pas apporté la preuve de préjudices directs et personnels.
« En dehors de ma personne, toute la population togolaise est victime de la situation y compris moi-même. La fraude électorale qui empêche le peuple togolais de choisir les dirigeants qu’ils veulent touche également tous les candidats, donc nous sommes surpris par la décision de la cour de justice de la CEDEAO », a laissé entendre, Jean Pierre FABRE.
Le parti entend continuer la lutte même s’il y a plus rien à faire sur cette requête. Il a par la même occasion appelé les partis de l’opposition à ne plus commettre des erreurs de la dernière présidentielle surtout en ce qui concerne la composition de la cour constitutionnelle.
Il faut noter qu’une deuxième requête de l’ANC en date du 7 février 2020 visant à obtenir l’invalidation de la candidature “sans fondement légal” du Chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé, qui selon le parti briguait un 4ème mandat présidentiel nonobstant la limite à deux mandats prévue par la constitution togolaise, est toujours pendant devant la cour de justice de la CEDEAO et connaîtra son dénouement en juin prochain.
Romuald A. (92-87-63-38)