Le 24 mars dernier, la Cour de Justice de la communauté CEDEAO a rendu une décision condamnant l’Etat Togolais dans l’affaire qui l’oppose à Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.

Dans sa décision, la cour constate: « la violation par l’État togolais du droit du sieur Agbéyomé Messan Kodjo à la liberté d’expression, prévu aux articles 9 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de la déclaration universelle des droits de l’homme; l’arrestation et détention arbitraire et illégale de celui-ci par l’État togolais et enfin ordonné le payement d’un montant d’un (1) franc CFA, à titre de répartition symbolique des dommages immatériels qu’il a subis du fait de la violation de ces droits ». Une décision qui réjouis la Dynamique Monseigneur Kpodzro.

En conférence de presse mercredi 6 Avril 2022 à Lomé, Mme Kafui Adjamagbo et les siens considèrent cette décision de la cour de justice de la CEDEAO comme une grande victoire d’étape.

« C’est une victoire importante qui nous permet d’apporter un autre tournant dans notre lutte parce que jusqu’ici le régime a mis tellement de pression sur la DMK… ce que la cour de justice de la communauté de la CEDEAO a fait, c’est de nous ouvrir les portes », a laissé entendre la coordinatrice de la DMK.

En conséquence de cette décision, la DMK demande la cessation de la cabale judiciaire enclenchée contre Agbéyomé Kodjo et tous les camarades en l’occurrence Mme Kafui Adjamagbo-Jonhson, Fulbert ATTISSO et Marc MONDJI.

« Cela implique nécessairement que toutes les mesures prises contre le Président Agbéyomé KODJO notamment le maarufat d’arrêt international lancé à son encontre dans le cadre de la reclamation de la victoire du peuple à lui confice le 22 fevrier 2020, sont illégales et arbitraires et doivent être levées. Il en est de même des procédures engagées contre tous les autres acteurs poutiques impliqués dans les revendications de la victoire notamment Messieurs DJOSSOU Gérard et Jean-Paul OMOLOU. il doit s’en suivre naturellement le retour au Togo du Président Agbévome KODJO, de Monseigneur Philippe KPODZRO et de Marc MONDJI en toute sécurité et sérénité, ainsi que la libération immédiate et sans condition de Jean-Paul OMOLOU. Le Président Gabriel Agběyomé Messan KODJO doit être rétabli dans ses droits en retrouvant son immunité parlementaire », a fait savoir la Dynamique.

Notons que dans la décision de la cour, un délai de trois est donné à l’État togolais de faire un rapport sur la décision. De ce fait, la DMK entend veiller pour que tous les points de la décision de la cour de la communauté de la CEDEAO soient respectés.

RKA