Recrudescence des attaques de cybercriminalité: L’Afrique doit s’armer davantage
août 4, 2021 :
Hameçonnage, rançongiciels, piratage de compte… Les attaques informatiques ne cessent de se multiplier ces derniers temps dans le monde entier. Les cybercriminels n’ont pas de cibles fixes. Les entreprises bancaires, commerciales, hospitalières, et même les particuliers sont souvent victimes de…Load more
Hameçonnage, rançongiciels, piratage de compte… Les attaques informatiques ne cessent de se multiplier ces derniers temps dans le monde entier.
Les cybercriminels n’ont pas de cibles fixes. Les entreprises bancaires, commerciales, hospitalières, et même les particuliers sont souvent victimes de ces attaques, qui des fois causent d’énormes dégâts dont la réparation pourrait même être impossible.
Une cyber-attaque cible différents dispositifs informatiques : des ordinateurs ou des serveurs, isolés ou en réseaux, reliés ou non à Internet, des équipements périphériques tels que les tablettes, téléphones portables, imprimantes.
Le phishing, les malwares, ces attaques visent à rendre indisponible un serveur, un service, et/ou une infrastructure. Elles peuvent prendre différentes formes: la saturation des bandes passantes, l’épuisement des ressources du fonctionnement informatique de tout un Etat, de structures publiques et privées
La cybercriminalité, c’est l’atteinte à l’image d’un Etat, l’espionnage, le sabotage de sociétés publiques et/ou privées.
Et les acteurs de ce crime sont souvent bien organisés et très doués en informatiques. Ils scannent Internet, envoient des milliers de mails frauduleux et cherchent des vulnérabilités dans les systèmes des entreprises, des organisations. Une fois qu’ils ont trouvé une porte d’entrée, ils s’insèrent dans les différents ordinateurs de la structure ciblée, jusqu’à pouvoir tous les bloquer.
Même les grandes puissances du monde à l’instar des USA, de la Chine, l’Allemagne, la France sont souvent victimes de ces attaques dont les impacts chutent considérablement les revenus du trésor national. Car une attaque du genre peut coûter, par exemple 200 millions de dollars à la structure ciblée.
Face à ce phénomène qui constitue un véritable défi pour les grandes puissances, les pays africains doivent se lever tôt et s’armer davantage.
Il est donc nécessaire que déjà, la population et surtout la jeunesse africaine soit éduquée sur ces menaces.
Prévenir vaut mieux que de guérir. Aujourd’hui, le continent noir fait face aux attaques terroristes. Les pays de Sahel sont les victimes principales des groupes extrémistes qui tuent les populations, pillent leurs biens et endommagent systématiquement le développement économique de ces Etats.
Le numérique est l’un des moyens pour s’échapper à ces Djihadistes. Avec la digitalisation, beaucoup de sites publics seront dématérialisés.
Mais s’il faut quitter les terroristes et se remettre aux cybercriminels, ça serait un désastre pour la pauvre population. C’est pour ces raisons que l’Afrique doit dès aujourd’hui, renforcer ces moyens de sécurité et ses mécanismes de lutte contre ce nouveau phénomène qui sévit dans les pays développés et qui touche déjà certains Etats du continent noir.
La cyber sécurité doit être un vrai défi pour les pouvoirs publics en Afrique
Amen Anika