Politique : Chassé du PNP, Ouro Djikpa-Tchatikpi se met au côté de 2 autres opposants pour empêcher la tenue de la présidentielle de 2020
janvier 8, 2020 :
Ouro Djikpa-Tchatikpi, Djimon Oré et Nathaniel Olympio veulent mettre du sable dans le plat chaud de Jean Pierre Fabre, Agbeyome, Faure Gnassingbé et consorts. Ces trois opposants de classe politique diverse ont échangé, mardi 08 janvier 2020 avec la presse…Load more
Ouro Djikpa-Tchatikpi, Djimon Oré et Nathaniel Olympio veulent mettre du sable dans le plat chaud de Jean Pierre Fabre, Agbeyome, Faure Gnassingbé et consorts.
Ces trois opposants de classe politique diverse ont échangé, mardi 08 janvier 2020 avec la presse nationale et internationale, sur la situation politique du pays et surtout de la présidentielle du 22 février prochain.
En cette circonstance, le trio s’est vêtus en habit des citoyens lambda pour lancer un appel à la population togolaise à s’engager dans délai, dans un grand creuset de réorientation de lutte pacifique pour l’avènement d’une transition politique apaisée et la transformation du pays.
Selon les 3 opposants, la crise togolaise est profonde et nécessite des mesures politiques d’envergure auxquelles le peuple est le sel artisan pouvant les réaliser.
« Nous avons besoin de nous retrouver ensemble. Puisque l’adage l’union fait la force, ce n’est pas pour les animaux, c’est pour nous les hommes. Nous devions faire en sorte que le pays retrouve la voie et ça doit commencer par l’organisation d’une transition politique dans notre pays en lieu et place de cette élection en cours », a lancé Ouro Djikpa.
En effet, le trio estime qu’aucune élection ne peut résoudre le problème du Togo. Cependant, ils pensent mener des actions pour que la présidentielle en cours n’aie pas lieu.
« Nous ne sommes pas dans une démarche de jeter les urnes dans les carnivaux mais nous allons faire tout ce qu’il faut pour qu’il ne se tienne pas au Togo, une élection illégale. Si le régime togolais ne peut pas organiser une élection légale, alors de notre point de vue, la solution c’est la transition politique », précise Nathaniel Olympia
Pour Djima Oré, cette transition s’impose.
« Aujourd’hui c’est une réalité que la transition s’impose si nous voulons construire un Togo meilleur. On ne peut pas dans les conditions actuelles participer à une élection présidentielle et prétendre la gagne en tant qu’opposant et organiser une transition après » explique-t-il.
Pour arriver à cette fin, ces trois acteurs politiques projettent des manifestations pacifiques dans les prochains jours et appellent le peuple à une mobilisation massive.
Romuald A.
