La CNUCED prescrit un médicament efficace pour les pays moins développé pour les guérir de tous maux
novembre 20, 2019 :
La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a rendu publique le rapport 2019 sur les Pays les Moins Avancés (PMA). Ceci en présence des hommes et femmes des médias lors d’une conférence de presse mardi…Load more
La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a rendu publique le rapport 2019 sur les Pays les Moins Avancés (PMA). Ceci en présence des hommes et femmes des médias lors d’une conférence de presse mardi 19 novembre 2019 au Centre d’Information des Nations Unies (CINU) à Lomé.
À en croire le rapport, l’économie des PMA est largement dépendante des ressources extérieures pour financer l’investissement productif et le développement durable.
” entre 2015 et 2017, le déficit de ressources dans l’ensemble des PMA représentait en moyenne 8% du produit intérieur brut (PIB). pour près des PMA, les déficits de ressources étaient supérieures à 15% du PIB ” peut-on lire dans le rapport .
Ceci a une incidence déterminant d’après ledit rapport, sur la capacité de ces pays à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les objectifs du plan d’action en faveur des PMA. ce qui s’explique par la faible transformation structurelle des PMA sur leur progrès dans la réalisations des ODD, des droits humains et les objectifs du plan d’action d’istanbul.
En vertu du programme d’action d’Addis-Abeba, chaque pays est responsable au premier chef de son développement économique et social. Il incombe aux Etats de diriger la réalisation des ODD. Les partenaires des PMA peuvent grandement contribuer au renforcement de la capacité étatique de ces pays en éliminant certains aspects frangilisants de l’architecture actuelle de laide.
Il s’agit de mettre fin à la tendance consistant à créer un cercle vicieux entre la dépendance à l’égard de l’aide et la faible capacité de l’État.
Les PMA doivent prendre des mesures à l’égard des pays donateurs et des acteurs non étatiques, publics ou privés, de la nouvelle architecture de l’aide. Ces pays doivent également continuer de renforcer leurs capacités budgétaires afin de réduire progressivement leur dépendance à l’égard de l’aide, de mieux maîtriser leurs politiques de développement et d’être mieux en position de négocier auprès des sources extérieurs de financement.
Au finish, ledit rapport sera remis aux autorités compétentes pour sa mise en oeuvre, selon la chargée de la gestion de données bureau du coordination résident du Système des Nations Unies SNU,Mme ASSIMA-KPATCHA Masilé.
Romuald A.