De l’urgence d’intégrer l’ouvrage « le royaume de Notsè » de Togbui AGOKOLI IV au programme des enseignements primaires et secondaires
juillet 22, 2019 :
En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette citation d’Amadou Hampâté bâ devrait être une irréalité dans les sociétés togolaises. Car, de nos jours, bon nombre de personnes « sages », ont su transcrire sur papier, en roman…Load more
En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette citation d’Amadou Hampâté bâ devrait être une irréalité dans les sociétés togolaises. Car, de nos jours, bon nombre de personnes « sages », ont su transcrire sur papier, en roman ou un livre de référence des histoires qu’elles ont vécues ou dont elles ont connaissances. Une manière pour ces illustres personnes de transmettre aux générations futures la culture, la civilisation, la science, bref, l’histoire de nos différents peuples qui devraient être normalement une source d’inspiration vers un développement naturel et authentique de notre pays. Parmi ces illustres personnalités, se figure, sa Majesté, Ewefiaga, Togbui, AGOKOLI IV, Chef Canton de Notsé, Président des chefs traditionnels du Togo.
En effet, en septembre 2018, Togbui, AGOKOLI IV a rendu public un essai de 14O pages écrit par lui-même qui tracent l’histoire du peuple éwé depuis la cité de Babylone jusqu’à leur arrivé à Notsé, en passant par l’exode et la traversée de plusieurs autres pays et les diverses agressions des ennemis.
Titré « Le royaume de Notsé», il s’agit normalement d’un ouvrage, qui, selon son auteur, vient apporter plus d’éléments et de réponses aux différents acteurs, chercheurs et touristes qui mènent souvent des recherches sur plusieurs sujets relatifs à la vie des fils et filles Ewé tels que la muraille Agbogbo, la dispersion des Ewé au Togo et sur le continent africain.
« C’est donc important d’écrire l’histoire des Ewé afin de la préserver pour des générations futures », indiqua sa majesté, lors de la dédicace spéciale de son Chef d’œuvre, le 08 septembre 2018, dans la magnifique salle de conférence, Poly Berceau de Notsé, en présence de son excellence, Klassou Komi, Premier ministre du Togo, parafeur dudit livre.
Malheureusement, ce livre très documenté, bien illustré et contenant non seulement la pratique de la mémoire ancestrale, mais aussi constituant une source d’informations fiables, indispensables pour surtout les jeunes générations, est sous exploité depuis son apparition en 2018 jusqu’à présent. Une faute grave qui doit être reprochée aux acteurs pédagogiques du Togo. Car depuis plusieurs années, le système éducatif du pays souffre des problèmes liés à la vétusté des programmes d’enseignement primaire et secondaire, et surtout de l’authenticité de l’histoire qui est enseignée dans ces établissements. Cet ouvrage de Togbui Agokoli devrait être plutôt une occasion non négligeable pour les autorités compétentes vu la véracité et l’authenticité des informations qu’il contient, si l’on veut se baser sur l’étymologie du nom royal de l’auteur à savoir, «Ewéfiagan», c’est-à-dire le grand roi des Ewé.
Mais plus tard vaut mieux que jamais, il urge que les décideurs des programmes des écoles du primaires et secondaires réfléchissent sur l’intégration de ce livre dans les cours d’histoire et de littérature dès l’année académique prochaine.
Apprenons à consommer nos produits locaux.
La rédaction.