Déterminée jusqu’au bout
mai 25, 2018 :
Les répressions, les intimidations, les campagnes de dénigrement, l’exil de Tikpi Atchadam considéré par certains comme une décapitation de la coalition, ne semblent pas altérer la détermination de la C14 à conclure la lutte qu’elle mène depuis bientôt dix mois.
Les partis membres de la Coalition des 14 (C14) sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur lutte. Alors que les manifestations de rue sont devenues une véritable pomme de discorde entre elle et le gouvernement, la C14 a trouvé le moyen de garder allumée la flamme du combat pour l’alternance, en attendant que les lignes bougent.
Ce dimanche, elle organise des meetings d’information simultanément dans trois différents quartiers de Lomé. L’annonce a été faite à travers un communiqué rendu public jeudi. Remerciant les populations togolaises pour “leur courage et détermination“, la coalition dirigée par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson invite ses militants et sympathisants à prendre part massivement à ces rencontres, “face au dilatoire et au refus du régime RPT/UNIR de respecter ses engagements en présence du facilitateur, notamment la mise en œuvre des mesures d’apaisement, l’arrêt des préparations unilatérales de consultations électorales ainsi que l’arrêt des persécutions , arrestations, poursuites à l’encontre des militants et dirigeants des partis politiques de l’opposition et de la société civile et aussi face la stagnation du dialogue”.
Ces meetings sont prévus à Baguida (Place publique), Avénou (Terrain CEG Avénou face Eglise Catholique), Agoè Zongo (Terrain Zongo face boutique AMI- AMI).
La coalition des 14 partis politiques compte sur la mobilisation massive et la présence de tous à ces différents points pour avoir les meilleures informations sur la situation actuelle.
Née des manifestations du 19 août 2017, la crise politique actuelle est un casse-tête pour la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a confié sa gestion au président ghanéen, Nana Kufo -Addoh. Mais depuis le 23 février, le dialogue intertogolais ouvert quatre jours plus tôt , sous l’égide du Ghanéen est au point mort.