Les Banques togolaises vont-elles travailler ; la connexion sera-t-elle opérationnelle ; les activités seront-elles encore paralysées les 20 et 21 septembre prochains comme ce fut le cas des manifestations des 6 et 7 septembre passées ? Telles sont les grandes interrogations qui se lisent sur toutes les lèvres des togolais. Il ne s’agit plus de bord politique mais de survie. Comment faire pour vaquer librement à ses activités et se faire un peu d’économie voilà avec constat ce qui intéresse le togolais.
Et pour cause, le récent bras de fer entre pouvoir et opposition togolaise qui n’a laissé de bons souvenirs au togolais. En effet, le pays a été paralysé pendant plusieurs jours sur le plan économique parce que l’opposition a manifesté pour exiger le retour de la constitution de 1992 et l’opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles dans l’immédiat.
Qui paralyse les activités économiques du pays entre pouvoir et opposition au Togo ? Doit-on accuser : le pouvoir parce qu’il agit à dessein pour contrecarrer les actions de l’opposition et rediriger le désarroi de la population sur l’opposition ; ou c’est l’opposition qui ne voit en la rue que sa force pour arracher ces fameuses réformes toilettes depuis 2002 ? Des interrogations qui jusque là ne situent pas la responsabilité du pouvoir ou de l’opposition.
Le pays ne s’est pas encore levé de cette sombre situation que de nouvelles manifestations sont annoncées par l’opposition togolaise. Même s’il est vrai que l’opposition saisit ainsi une opportunité pour battre le fer pendant qu’il est encore chaud et se faire entendre, ces nouvelles manifestations suscitent des préoccupations au sein de la population. Pour rappel, Pendant 5 jours les togolais ont été non seulement coupés de l’actualité nationale et internationale mais aussi de toute transaction financière au niveau des institutions bancaires. En attendant le deuxième black out du pays les uns et les autres vaquent librement à leurs occupations.