Kwame Nkrumah: le “pacte générationnel” qui tue les cadres du centre du Ghana

L’information fait la une des journaux ghanéens et enflamme la toile.  Un “homme de Dieu” très connu dans le pays croit connaître l’assassin de l’ancien vice-président du Ghana, Paa Kwesi Bekoe Amissah-Arthur, décédé le 29 juin dernier.  Selon le prophète  Reindolph Oduro Gyebi, Amissah-Arthur a été tué par une malédiction générationnelle initiée par Dr Kwame Nkrumah.
Selon le site ghanéen Ghanaweb.com, celui que l’on surnomme “Prophète Aigle” a révélé que cette malédiction  dans la région n’a tué que des personnalités au sommet de leur carrière. D’après cet “homme de Dieu”, c’est Kwame Nkrumah qui serait à l’origine de ce maléfice. L’homme de Dieu a indiqué que le premier président du Ghana aurait sacrifié la région centrale, dont il est originaire, pour le pouvoir.
Le site rapporte que Kwame Nkrumah avait créé son parti (CPP) dans la région centrale après avoir pactisé avec certaines divinités. L’homme de Dieu a ensuite révélé que l’accord entre le premier président du Ghana et les dieux était que, toute personne éminente qui émergerait de cette région devait être sacrifiée. Pour corroborer  ses accusations, il a cité les exemples de l’ex-président Evans John Atta Mills, l’ancien vice-président Kwame Arkaah, tous des natifs de la région centrale, décédés mystérieusement.
Le prophète Reindolph Oduro Gyebi parle également de l’emblème du parti de Nkrumah qui ne serait pas anodin.
Selon les informations, l’ancien vice-président Amissah-Arthur a été transporté à l’hôpital militaire 37 d’Accra après s’être évanoui au gymnase de l’armée de l’air le vendredi 29 juin. Ses obsèques qui ont eu lieu ce week-end ont été marquées par la brillante absence du président Nana Akufo-Addo dont le parti était en congrès.
Cette histoire ressemble à celle d’un autre “prophète”, togolais celui-là,  qui,  il y a quelques années,  déclarait sur les médias qu’il détenait les secrets entre  Sylvanus Olympio et le Monument de l’indépendance du Togo. Le prophète Ésaie,  puisque c’est de lui qu’il s’agit,  soutenait à l’époque que “la lutte pour la libération du Togo” devait passer par la maîtrise de ces secrets et le “travail spirituel” qu’il convient de faire.