Une manifestation de trop à l’Université de Kara à qui la faute ?

La présidence de l’Université de Kara a annoncé à travers un communiqué rendu public le 11 décembre 2018, la fermeture de son campus universitaire jusqu’à nouvel ordre. Ceci, dans le souci de préserver l’intégrité physique des personnes et des biens et fait suite à « des violences dont se sont rendus coupables certains étudiants revendiquant le payement des arriérés de tranches d’allocations de bourses et aides », précise le communiqué.

Qu’est ce qui est à l’origine de ces novelles contestations émaillées de violences que connait l’UK quelques semaines après le début de la rentrée académique 2018-2019 ?

En effet, l’Etat togolais a décidé d’accorder quatre allocations de secours par an aux étudiants et une bourse aux plus méritants ayant capitalisé un minimum de crédits. Cette disposition est gérée par la Direction des Bourses et Stages (DBS) après réception du fichier des étudiants élaboré soigneusement par les Universités publiques.

Chaque début d’année, cet engagement peine à être réalisé au profit des étudiants à temps.

Selon une source proche de la présidence de l’Université de Kara (UK), depuis l’arrivée du Professeur Komla Sanda à la tête de cette institution, tous les étudiants, de même que le personnel s’accorde à lui reconnaitre la mention « excellente » pour ses compétences managériales.

Malheureusement, nonobstant les grands efforts fournis par le président de l’Université de Kara et ses collaborateurs, le campus sud de Kara connait des troubles répétés (AG, manifestations spontanées, campus mort…).

La cause, toujours clamée haut et fort par les étudiants, est le retard ou le non-paiement de leurs tranches d’aide et/ou des bourses, confie cette source.

Lundi dernier a été une manifestation de trop, ce sont en effet les étudiants des semestres 5 et 6 de Lettres Modernes qui, n’ayant pas reçu leurs tranches d’aide pour toute l’année académique 2017-2018, ont manifesté leur mécontentement.

Selon la même source, la Présidence a fait le nécessaire en envoyant deux fois une délégation d’étudiants auprès de la directrice de la DBS et au ministère. « Ceci, en dépit des multiples appels effectués à l’endroit de ces deux autorités pour le règlement du problème. Et si les manifestations des étudiants dans les Universités publiques du Togo étaient dues à l’incompétence notoire de madame Obi Assemboni, la directrice de la DBS ? » s’interrogent certains acteurs de l’Université.

Tout le monde le sait, le nombre des étudiants croît d’année en année. Et pour tout bon manager, la prévision est de mise, faire en sorte que l’on ne soit pas surpris à la dernière minute. Connaissant le nombre d’étudiants servis courant une année académique ; connaissant le nombre de ceux qui ne devront plus bénéficier des services de la DBS et connaissant le pourcentage des nouveaux étudiants à accueillir dans les universités publiques, pourquoi ne pas gérer le problème à l’avance ?

A l’heure de modernisation des Universités publiques dont la mission a été confiée aux Professeurs compétents et dynamiques, ce problème de retard ou de non-paiement des bourses et allocations de secours doit être traité avec urgence et délicatesse. Pour l’heure, les étudiants, auteurs de la suspension des activités pédagogiques à l’Université de Kara n’entendent pas baissez les bras tant que la DBS ne réagira pas à temps. La reprise, le calme et la réussite de l’année académique qui à peine a démarré, est à ce prix », s’indignent ces acteurs éducatifs que ces évènements affectent sans doute.

Il faut rappeler que depuis quelque temps, les deux Universités publiques du Togo connaissent un développement sans précédent grâce à la volonté du gouvernement qui veut faire de ces temples du savoir des références en Afrique de l’Ouest.

Raphael A.

UL: Les doctorants dénoncent une « injustice » dans leur circuit

Les responsables de la formation doctorale ont tenus une séance déchange et d’informations avec les doctorants de l’ Université de Lomé ce mardi 18 septembre dernier. Cette rencontre a permis à M. BATCHANA Essohanam, Directeur de la DRI et son staff de rappeler les processus dinscription et de soutenance dune thèse dans ladite université.

C’était à travers un débat interactif au cours duquel, les doctorants ont eu aussi l’occasion de poser des questions au présidium.

Mais à la fin de la réunion, ces étudiants ont déploré la situation qui prévaut toujours dans les processus de recherche à luniversité de Lomé.
Pour eux, la réunion de ce jour na rien dévoilé de nouveau. Les même méthodes et moyens de tricherie sont toujours mis en place par les autorités compétentes de la formation doctorale pour décourager les étudiants de persévérer dans les recherches scientifique qui devraient être le socle de tout développement.

Ils dénoncent toujours, la hausse du montant des frais de formation dans le grade de « Doctorat » effectuée en 2017. Concernant ce sujet, les doctorants disent navoir noté aucune amélioration majeure dans les allocutions de M. BATCHANA Essohanam , qui devrait normalement trouver une solution à ce problème qui a provoqué des manifestations de mécontentement au sein de cette communauté estudiantine au cours des années passées. Mais de son coté le directeur de la DRI aussi affirme qu’il nest pas l’autorité compétente chargé de fixer les frais dinscription dans les universités du Togo. Cette réponse est jugée comme un jeu de cache-cache selon les doctorants.

Rappelons que, c’est application de l’arrêté n°040/UL/P/SG/2017 du 18 octobre 2017, que les frais de formation en Doctorat sont brusquement passés lannée dernière de 101. 000F CFA à 301.000FCFA pour les étudiants togolais, 501. 000FCFA pour les salariés et 951.000FCFA pour les étrangers.

Les doctorants nn’on pas aussi hésité de dénoncer les conditions déplorables des équipements et la mise en place de laboratoires où ils pourront poursuivre leurs recherches. Cest à ce niveau quils insistent sur l’injustice qui prévaut dans le circuit. « Dans notre nouveau frais dinscription, il est inclut les frais de laboratoire mais jusqujusqu’aux jours d’aujourd’hui, nous ne disposons pas de ce centre qui normalement est non négligeable dans toutes études de recherches. », ont-ils laissé entendre.

Très déçus, ces étudiants disent non à cette « injustice ». Car disent-ils : « nous avons payé pour une prestation que nous navons pas reçu ».

Lautre aspect qui a de plus surprit les doctorants au cours de cette séance dinformation est lannonce des point de thèse quils doivent présenter dans le mois doctobre prochain.
Lon peut croire à travers les réactions des doctorants à la fin de la réunion que la Recherche Scientifique au Togo souffre de véritables maux dont les soignants doivent vite réagir avant

que le pire narrive. Car la recherche est le pilier fondamental du développement de chaque pays. Surement que M. BATCHANA a pris bonne note des préoccupations de ces étudiants pour rendre compte à qui de droit.

La rédaction