Le mouvement ” La lutte du peuple ” invite les élus locaux à ne pas sortir des muscles contre le grand peuple

APRES LE CORONAVIRUS LES NOUVEAUX ÉLUS COMMUNAUX VOUDRAIENT-ILS FAIRE TAIRE LES MARMITES ?

Le mouvement la lutte du peuple s’interroge sur l’utilité de la saisie des marmites des vendeuses de nourritures, d’Akluizogbon, d’akassan, et de riz par certains agents de mairie, sur ordre des nouveaux maires et élus communaux.
Cette situation crée de l’incompréhension au sein des populations des communes en question, telle que celle du Golfe 2, etc.

En effet le mouvement ‘’La lutte du peuple’’ a été interpellé par les habitants qui s’interrogent sur l’empressement des maires à envoyer leurs agents les martyrisés comme au temps des colons, sans aucune communication préalable. Alors que cette démarche contestable des maires porte sur des taxes dont la nomenclature est obscure aux populations.

Bien entendu, sans aucune information sur leurs plans de développement communal, les populations questionnent sur la finalité des fonds prélevés.

C’est pourquoi, en pleine crise économique due au COVID19, Le mouvement la lutte du peuple, (celle du grand peuple) invite les maires et les élus des communes en question à surseoir à ces levées de frais de fonctionnement, étant donné que ces levées de fonds ne sont précédées de plans de développement Communal claires et partagés avec les populations qui se situent pourtant à distance piétonne des nouveaux élus.

La communalisation serait amère si c’est la couche au plus bas de l’échelle sociale, c’est à dire les pauvres qui se battent à rester débout en vendant koliko, zogbon, moulou, veyi au bord des routes, qui doivent financer les mairies.

Ces populations rappellent aux nouveaux élus qu’un an après leur installation, l’électrification, l’assainissement, l’inondation, les centres de santé et écoles primaires sont restés pour la plupart inchangés.

Le mouvement la lutte du peuple invite les communes à ne pas céder à la facilité, à ne pas sortir les muscles contre le grand peuple mais à retrousser les manches, à faire preuve de créativité pour trouver des solutions alternatives, afin d’améliorer le visage des écoles primaires, des centres de santé et toutes les infrastructures sociales.

Elom Amavi d’ALMEIDA
Pdt. du Mouvement « LA LUTTE DU PEUPLE »
Lomé le, 12 octobre 2020