Ali le peuhl qui effraie avec des noms de ministres

Ali le peuhl qui effraie avec des noms de ministres

Les peuhls bouviers ne se donnent plus aucune limite. Ils font partie de ces individus qui pensent être en territoire conquis disposant du titre foncier du pays et prêts à tout faire suivant leur convenance.

L’un des derniers faits d’arme de ces bouviers vient d’un peuhl appelé Ali qui a choqué par sa suffisance, son mépris et son chantage exercé sur d’honnêtes acquéreurs de parcelles en utilisant les noms de deux ministres pour justifier sa triste attitude.

Ça se passe à Alinka dans la préfecture d’Agoè. Le bouvier Ali s’est donné cette déconcertante liberté de venir installer sur des parcelles ne lui appartenant pas son troupeau. Pire encore, il utilise les briques se trouvant sur l’une des parcelles pour en faire la clôture pour y mettre son troupeau de bœufs. En pleine habitation, on vient installer des troupeaux qui cohabitent avec les hommes dans la plus absolue illégalité.

Mis au courant de la situation qui prévaut sur les parcelles, les propriétaires se retrouvent devant la triste réalité avec le peuhl Ali dans une ahurissante suffisance. Cet usurpateur de parcelles accueille les visiteurs avec des expressions comme «dégagez» ! « Je connais les ministres Yark et Agadazi et le CB d’Alinka ». Il a fallu que les propriétaires se subliment pour contenir leur colère face à l’arrogance affichée par Ali. Il s’en est fallu de peu que la situation dégénère en une rixe aux conséquences que personne ne présagerait de l’issue.

On comprend qu’il y a des connivences très poussées entre ces bouviers et certains décideurs du pays au point où ils croient détenir le quitus à tout faire.

Il devient impérieux que les couloirs tracés pour la transhumance soient respectés scrupuleusement pour éviter ces accrochages souvent mortels entre les peuhls et les paysans. Les autorités dont les noms sont utilisés par ces bouviers doivent arrêter leurs éventuelles liaisons incestueuses avec les Peuhls qui causent du tort aux pauvres populations qui souvent assistent impuissantes aux dégâts que les troupeaux causent.