98 % des femmes enceintes accouchent des prématurés à cause de l’état de la route Adidogomé-Ségbé

La situation devient très alarmante, au point où l’on peut oser parler de crime contre l’humanité.

Doit-on parler d’une négligence de la part des gouvernants ?, ou est-ce une punition à l’endroit des habitants de Ségbé et ses environs ? Ou carrément, le gouvernement nous dira qu’il manque de fonds dans la caisse de l’Etat ?

De jour au jour, la route Adidogomé-Ségbé se dégrade davantage. Le goudron n’existe plus sur cette route. Il ne reste que des trous, semblables à des puits. Une petite pluie suffit pour démontrer le calvaire que subissent les usagers de ce tronçon.

Pour les femmes enceintes, en l’occurrence, c’est les larmes aux yeux. «N’osez pas emprunter cette route avec votre femme enceinte. Elle risque un grand danger. Si je pourrais mentir comme le professeur Sodokin, conseiller spécial du Chef de l’Etat, j’allais écrire que : Suite à nos enquêtes, 98 % des femmes enceintes accouchent des prématurés à cause de l’état de la route Adidogomé-Ségbé », a lâché, M. Mawuko Amélémiassi, enseignants résident à Akato (frontière Togo-Ghana).

Trop c’est trop. Le problème de la route Adidogomé-Ségbé risque d’enclencher involontairement une manifestation populaire.

Ce qui est marrant est que malgré les cris de détresse pousser quotidiennement par les usagers, à travers les médias, le gouvernement ne fait aucune communication officielle, pour situer l’opinion. La situation ressemble à un je m’en ‘’foutisme’’ de la part des gouvernants.

Le paradoxe est que malgré les ressources financières que génèrent cette voie, elle est ignorée et pourtant, d’autres routes de moindre envergue économique sont bien tracées et bitumées dans le pays.

Pour certains, c’est parce que la localité de Ségbé et ses environs sont moins fréquentées par les autorités du pays. Mais c’est un constat archi-faux. Plus de la moitié du gouvernement habite dans cette localité.

Pour d’autres, c’est parce que dans ce canton, les habitants ne votent pas pour le parti au pourvoir. Cette analyse n’est pas aussi vérifiée. Parce que lors des trois dernières élections que le payas a connu, le canton d’Aflao Sagbado a fait des scores exceptionnels en faveur du parti UNIR.

Et qu’est-ce qui bloque alors la réhabilitation du tronçon Adidogomé-Ségbé ?